Il s’agit d’un concours auquel nous avons participé et fini à la 3ème place sur les 50 participants. D’ordinaire nous ne participons que rarement à des concours, mais nous nous sommes senties concernées par celui-ci car il se situe dans une commune de notre vallée et concerne un projet à taille humaine, avec un sujet qui nous tient à cœur. La volonté de la commune et de l’Architecte des Bâtiments de France était de conserver les volumes et les façades existantes, comme témoignage patrimonial. Le cahier des charges a été on ne peut plus complexe, avec la création de nombreux espaces répondant à des fonctions précises, animés par la lumière, avec des différences de niveaux à relier entre eux, et le tout avec comme principales contraintes une faible surface disponible et un budget serré.
- Simplifier au maximum les volumes créés et les espaces aménagés : Les volumes créés sont sobres, compacts et linéaires. Ils s’intègrent naturellement au site en s’insérant dans la pente et en épousant les lignes du bâti existant. Le périscolaire créé est à la fois de plain-pied au rez-de-chaussée avec la cour et le préau existant de l’école primaire, et accessible de plain-pied à l’étage depuis la cour de l’école maternelle.
- Utiliser les contraintes du préau existant comme outil créatif : À la base plutôt contraignant, il devient le support du projet de construction puisqu’il nous permet de prendre appui sur sa structure pour venir asseoir notre projet, tout en venant s’intégrer naturellement au nouveau volume du périscolaire. Le second niveau pourra ainsi bénéficier de la vue ouverte et dégagée sur la ligne de collines au nord, ainsi que de la lumière naturelle grâce à un principe de cabanes perchées sur la toiture du préau.
- Donner une identité au bâtiment facilement identifiable depuis la rue : Nous avons choisi de mettre en évidence la fonction « ludique » que doit représenter le périscolaire pour que les enfants s’y sentent bien et aient envie d’y passer un moment « extra-scolaire ». Nous sommes parties du chien-assis traditionnel et avons également voulu faire écho au pignon du volume de la cage d’escalier existante et aux pignons des deux petits édifices annexes. Puis nous avons choisi de détourner le tout de manière graphique et contemporaine, et de nous réapproprier cette image en nous inspirant des cabanes et des maisonnettes que tous les enfants fabriquent.